Le vieux Dimitraki exerçait l'invraisemblable métier de tatoueur pour marins grecs. Il avait une légèreté de touche, et une sûreté de dessin très remarquables.
Et j'emportais sur ma poitrine une petite plaque - qui, en se cicatrisant ensuite, représentèrent en beau bleu le nom turc d'Aziyadé.
Suivant la royance musulmane, ce tatouage, comme toute autre marque ou défaut de mon corps terrestre, devait me suivre dans l'éternité."
Aziyadé, Pierre Loti, Folio Classique / Gallimard 1991, p178; premier roman de Pierre Loti publié anonymement en 1879.